Personne n’échappe à la beauté de cette vue. Celle que l’on voit depuis chaque fenêtre de la villa Medje est un cadeau de la nature.
Un regard posé sur l’horizon, sur la mer, sur les vallons arborés de la Corniche Kennedy, fait écho à celui, plus personnel, de sa propriétaire. Pénélope a ouvert la villa Medje il y a quelques mois maintenant. Parmi ses envies, celle de recevoir autant que de transmettre.
Créer un lieu ouvert à la location et à la privatisation dans lequel on se sent chez soi en quelques minutes, esprit « maison de famille » avec l’ouverture aux autres en plus.
Et puis – ou bien avant tout ? – la villa Medje c’est ce nouvel espace de liberté dans lequel Pénélope s’initie à ce qui a réellement motivé sa reconversion après une carrière d’avocate : imaginer des événements décontractés et chaleureux pour créer des moments partagés et faire découvrir des talents de toutes disciplines.
Une première série de rendez-vous consacrés à la cuisine comme héritage a débuté cet été. Un bel hommage aux rôles des grands-mères dans la transmission du goût et du savoir-faire cher à Pénélope puisque la sienne a été sa principale source d’inspiration dans la réalisation de ce projet.
La cheffe Minou Sabahi a ouvert le bal en duo avec le photographe Yegan Mazandarani pour les dîners-expositions « MADARI » sur le thème des grands-mères en Iran. Puis Pénélope a reçu le duo Fuegito et Elisabeth Tran pour un Pla Pao traditionnel laotien et enfin la cheffe Indiana Avdissian est venue cuisiner les plats traditionnels arméniens de sa grand-mère et exposer son photo-reportage sur la diaspora arménienne à la villa.
La prochaine rencontre sur ce thème se déroulera les 6, 7 et 8 novembre avec Zuri Camille de Souza. La cheffe nous emmènera au sud-ouest de l’Inde, le pays de son enfance, pour nous offrir les recettes de ses grands-mères lors de trois diners et présenter son premier livre fraîchement paru « Là où le riz sent les fleurs de manguier ». Le tout dans le sublime cadre de la Villa Medjé.
Couleurs tendres et rétro, mobilier chiné avec goût et vaisselle ancienne… Pénélope n’a rien laissé au hasard.
Sa situation sur les hauteurs de la Corniche Kennedy pose immédiatement le cadre d’une destination de vacances privilégiée. Mais la beauté de son jardin protégé des regards et sa proximité avec la plage du Prophète ne font pas tout.
Pénélope et son compagnon ont veillé à conserver l’aura de cette bâtisse typiquement marseillaise du XXème siècle avec une rénovation intelligente associant le charme de l’ancien à toutes les commodités modernes. Le nom de la maison a aussi été préservé. « Medje » – que l’on peut lire sur la plaque en pierre à l’entrée – évoquerait un prénom féminin arabe utilisé pour le titre d’une ancienne chanson d’amour.
Pour la rénovation, ils se sont entourés d’amis architectes – Apogée architecture & Lola Garcia.
Les tomettes traditionnelles en terre cuite ont été rehaussées d’une palette de couleurs tendres façon bonbonnière sur les murs. On passe de la salle à manger jaune poussin au salon rose pastel. En grimpant à l’étage, on découvre les chambres couleur menthe à l’eau et bleu lavande. Clin d’œil réussi à l’enfance et à la douceur des vacances en famille. Parfaitement harmonisé avec les nuances de bleus et de verts qui apparaissent à chaque fenêtre.
Comme nous, vous tomberez aussi très certainement amoureux de la cuisine extérieure avec vue mer, du jardin en demi-lune ombragé, de tous ces coins propices au farniente et à la réunion joyeuse. Voyageurs de passage à Marseille ou explorateurs des cuisines du cœur, vous savez désormais où vous retrouver.
Villa Medje
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