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Figure de style – Karim Ficel

Karim Ficel a ce truc cool en lui, un sens du style sans se prendre au sérieux et un attachement à Marseille qui font de lui un candidat idéal pour notre portrait chinois "Figure de style" – rubrique en hommage à celles et ceux, marseillais.e.s ou arrivé.e.s ici par envie, qui déjouent les clichés sur Marseille !

Étudiant en master des métiers de la mode et du textile à Marseille, mannequin et passionné de photographie, Karim Ficel a ce truc cool en lui. Après une formation au Lycée hôtelier de Marseille, il quitte le milieu des cuisines qu’il jugera sexiste et homophobe, pour se tourner vers celui de la mode. Son sens du style sans se prendre au sérieux et son attachement à Marseille en font un candidat idéal pour notre portrait chinois “Figure de style” – notre rubrique en hommage à celles et ceux, marseillais.e.s ou arrivé.e.s ici par envie, qui déjouent les clichés sur Marseille !

— Si tu étais une couleur :
Ce n’est pas une couleur, mais je dirais le noir, car je trouve que c’est ultra puissant. Un exemple bête, mais quand je dois choisir un coeur sur Instagram je choisis toujours le coeur noir, il me touche plus. 

— Si tu étais un accessoire :
Je serais très probablement une paire de lunettes, je ne peux pas m’en passer en soirée, à la plage, dans le bus ou le train, même en hiver. J’en ai de toutes les couleurs et toutes les formes, mais en vrai, je mets souvent les mêmes. Parfois je les vole à mes potes.

— Un fashion faux-pas :
C’est assez dur à définir un fashion faux-pas parce que ce qui ne me plait pas à peut plaire a d’autres, mais je dirais les jeans slim hyper serrés sur les mecs. 

— Une décennie :
J’aurais adoré vivre dans les années 70/80, il y avait une insouciance intéressante, une mode libérée et colorée, une fluidité chez les jeunes. Après il y a certains aspects que je n’aurais pas voulu connaitre à cette époque, comme l’apparition du sida début des années 80, période terrible pour la communauté LGBT+ et les jeunes, la condition des femmes également, encore assez compliquée. Mais en réalité je ne sais pas s’il y a réellement une décennie mieux qu’une autre.

— Si tu étais un personnage de fiction :
Calimero, on m’appelait souvent comme ça étant plus jeune ?

— Un mega snobisme :
Moi qui juge les Parisiens quand ils descendent en masse l’été à Marseille. 

— Une référence absolue :
Hayao Miyazaki / Studio Ghibli qui a bercé mon enfance. Notamment Le voyage de Chihiro, Ponyo et le château ambulant qui sont mes dessins animés préférés. 

— Si tu étais un vêtement iconique :
Un manteau long noir ou beige/kaki a carreau, mon indispensable de l’hiver.

— Une tenue du dimanche :
Si je reste à la maison : un t-shirt long et un caleçon font l’affaire. Mais si je sors me balader en ville ou en bord de mer, ce serait plus un sweat à capuche, une paire de sneakers et un jean brut large. 

© Karim Ficel

— Une mode passagère :
Je n’ai pas réellement de mode passagère, j’ai certains habits que je porte depuis presque 10 ans, avec lesquels je me sens bien. Depuis quelques années, j’essaie de sortir de ce schéma de fast-fashion, du coup mon armoire est moins conséquente mais c’est plus en accord avec mes convictions et la réalité environnementale.

— Une envie tenace :
Voyager, notamment voyager seul. J’ai eu la chance de visiter le Canada (Montréal), quelques mois avant la pandémie et c’est une ville que j’affectionne beaucoup. J’adorerais pouvoir y retourner quand cela sera possible, même y vivre pourquoi pas.

— Une longue histoire :
Mon histoire familiale personnelle, elle me fait avancer chaque jour en essayant d’être une belle personne avec mes failles et mes doutes. 


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